• Les Warriors atomisent les Grizzlies : + 50 !!!

    Les Warriors atomisent les Grizzlies : + 50 !!!

     

    Les Warriors atomisent les Grizzlies : + 50 !!!

    Le cliché du champion en roue libre pour débuter la saison continue d’être saccagé par Golden State. Face à une équipe qui les a poussés dans leurs derniers retranchements l’année dernière en playoffs, les Warriors ont envoyé un message à toute la ligue en écrabouillant les Grizzlies de 50 points (119-69). Même les Bulls de 1996 n’avaient pas débuté leur incroyable saison avec une telle domination ! 

    Memphis impose son style

    L’intensité, étonnante, du début de match nous ramène six mois en arrière. Comme lors des derniers playoffs, la bataille du tempo fait rage dans ses premières minutes. Derrière un Steph Curry toujours chaud après ses 53 points face aux Pelicans, Golden State joue vite. La balle bouge, les paniers s’enchainent mais Memphis ne panique pas. Petit à petit, les Grizzlies installent le jeu offensif en passant par l’omniprésent Marc Gasol (7 points, 5 rebonds et 3 passes en premier quart). Et comme l’année dernière, c’est la défense qui dicte l’issue de ces douze premières minutes. À ce jeu, c’est Memphis qui prend l’avantage. Ils limitent les Warriors à 31% aux tirs et seulement cinq passes décisives tout en forçant quatre pertes de balle. En confondant vitesse et précipitation, Golden State se jette dans la gueule du… Grizzly. Après un quart temps, Memphis a transformé cette rencontre en un duel physique et défensif (22-21).

    Il faudra une soufflante de Luke Walton, coach intérimaire des champions en titre, pour voir une réaction des locaux. Et quelle réaction ! Dans un deuxième quart temps à sens unique (32-12), Golden State nous donne une piqure de rappel. Leur ADN, le  point de départ de leur attaque de feu se trouve en défense. Sans surprise, c’est grâce à Andre Iguodala, sixième homme de luxe et baromètre de cette équipe, que les Warriors retrouvent leur identité.

    L’intensité défensive monte de plusieurs crans, les rotations sont précises et la réussite de Memphis dégringole (27.5% sur cette première mi-temps). Golden State en profite alors pour pouvoir courir et trouver des tirs faciles (46,7% dont 41,7% à trois points). Un 19-5 en milieu de période permet aux Warriors de creuser un premier écart conséquent (42-29). La fin du quart temps est dominée par l’activité défensive de la paire Festus Ezeli – Draymond Green. Et quand Zach Randolph (4 points à 2/9) et Marc Gasol (2 points dans le deuxième quart temps) sont muselés, Memphis sombre. Deux tirs primés de Klay Thompson dans la dernière minute permettent aux Warriors de rentrer aux vestiaires avec 19 points d’avance (53-34).

    L’inévitable show Steph Curry

    Si le deuxième quart temps a permis aux Warriors de retrouver leur identité, le troisième quart s’apparente, au choix à : une démonstration, un All-Star game ou, si vous êtes fan de Memphis, un film d’horreur. Et dans le rôle du monstre qui hante votre nuit post-Halloween, qui d’autre que Steph Curry ? Discret après une bonne entame, le MVP nous a offert un nouveau quart temps d’un autre monde. Circus shots, tirs primés, crossovers, passes aveugles, interceptions, Curry (30 points à 10/16), tout sourire, termine le quart temps avec 21 points et son propre top 10. Et quand votre leader est dans ce genre de zone, l’euphorie a tendance à être contagieuse. C’est tout le collectif, offensif et défensif, des Warriors qui se met au diapason pour produire les douze minutes les plus impressionnantes de ce début de saison. L’écart montera jusqu’à 46 points (93-47), dans ce quart temps.

    La fin de match ne sera évidemment qu’anecdotique. Alors que tout le monde se faisait du souci en découvrant le calendrier des Warriors pour débuter la saison, Golden State remporte son quatrième match de la saison, en autant de rencontres, et de 50 points : 119-69 !

    Le choc face aux Clippers en approche…

    En une semaine, Memphis a donc perdu de 30 et de 50 points contre les deux derniers finalistes NBA. À l’instar des dernières saisons, ils leur manquent toujours une menace extérieure pour diversifier leur jeu offensif. Dans une ligue où le tir primé est roi, Memphis risque encore une fois de se heurter aux mêmes problèmes.

    Côté Warriors, tous les voyants sont au vert avant d’affronter les Clippers. Un match qui sent déjà la poudre compte tenu des déclarations estivales des hommes de Doc Rivers et du niveau de jeu des champions en titre. Quant à Stephen Curry, après quatre matches, il a compilé 148 points, plus haut total depuis Michael Jordan lors de la saison 1991-92 (156). En 127 minutes, sur 84 tirs. What else ?

       
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